Château de Jouqueviel
.Le 9 février 1790, les paysans locaux pillent les biens
d'Augustin Alexandre de FARAMOND baron de
Jouqueviel et détruisent en partie les bâtiments, qui
n'étaient d'ailleurs pas habités par le propriétaire. Ce
dernier résidait à Rodez, il était aussi seigneur d’une
partie de Rodez, et son éloignement a dû contribuer à
son peu de popularité auprès des paysans. Mais en ville,
il trouvait des conditions à la fois moins rustiques et plus
adaptées au mode de vie de la noblesse, pourtant ici
petite et provinciale.
En effet, à Jouqueviel comme à Thuriès, le mot château
est en réalité fort trompeur.
La plate-forme du château de Jouqueviel, comme celle
de Thuriès, permet la présence d'une tour, ici isolée par
une sorte de fossé, et de quelques modestes
constructions (disparues) mais rien de plus.
la tour veille sur le village qui est était, à ses pieds, alors
que la bastide de Pampelonne est éloignée, elle, de son
protecteur, le château de Thuriès . La tour, fort modeste
(5,4 m sur 4,5 m) avait, si l'on tient compte des trous des
poutrelles, deux étages.
On peut s'interroger, vu l'étroitesse de l'espace intérieur
(les murs font pratiquement un mètre d'épaisseur), sur la
fonction de cette bâtisse.
Les modes de culture ayant changés la vie se déplaça de
l’ancien village au plateau surplombant le site.
Du village et du château, il ne reste rien en dehors de la
tour. Il y avait une église qui a été déplacée, car les
paroissiens trouvaient trop dur le chemin qui menait des
hameaux du plateau à l’ancien village de Jouqueviel.